L’électricité clandestine allemande démasquée

Par Jean-Pierre Riou et Michel Gay

Cet article est une synthèse « grand public » de deux articles plus techniques de Jean-Pierre Riou « Focus sur les loop flows » et « La fin des MWh clandestins »

L’implantation disséminée des énergies renouvelables électriques intermittentes (EnRi) implique de lourds investissements (plusieurs centaines de milliards d’euros) dans le réseau de distribution auquel ces EnRI sont majoritairement connectées.

En effet, les éoliennes et les panneaux photovoltaïques (PV) ne sont pas des énergies locales, contrairement aux déclarations de leurs promoteurs. Les 2/3 de leur production transitent par le réseau de transport qui doit adapter ses infrastructures pour répondre aux aléas et aux « bouffées » de productions de chaque zone suivant les conditions météorologiques.

RTE avait annoncé dans son rapport conjoint avec l’AIE qu’un développement significatif des réseaux de transport et de distribution était l’une des conditions préalables à tout mix électrique à forte proportion d’énergies renouvelables.

En Allemagne, malgré les dizaines de milliards d’euros consacrés à leur développement, le retard pris par les réseaux allemands a des conséquences sur la sécurité et sur le prix de l’approvisionnement français.

Le soutien financier aux éoliennes et panneaux photovoltaïques ne se justifie plus

Par Jean Fluchère et Michel Gay

Le Gouvernement Jospin, et notamment son ministre de l’Écologie Yves Cochet, a mis en place il y a 25 ans une aide financière exceptionnelle d’Etat à la production d’électricité aléatoire des éoliennes et intermittente des panneaux photovoltaïques (PV) (EnRi) pour permettre à ces filières d’atteindre la maturité technologique et commerciale.

Ces aides financières se justifient-elles encore après 25 ans ?

Faire les poches des consommateurs d’électricité et des contribuables

L’argent de cette subvention publique a d’abord été puisé dans la taxe appelée « Contribution au Service Public de l’Electricité » (CSPE) incluse sur la facture d’électricité de tous les Français.

Lettre ouverte au Premier Ministre de Jean-Luc Salanave

Lettre ouverte au Premier Ministre de Jean-Luc Salanave pour suggérer des économies liées à notre politique énergétique.

Certains d'entre vous l'ont peut-être déjà reçue dans leur réseau. Claire et synthétique, je voulais qu'elle soit lue par le plus grand nombre. N'hésitez pas à la diffuser en ces temps où le gouvernement cherche des idées pour faire des économies...

Le nucléaire, c'est simple... et pour longtemps !

Par Michel Gay

Le nucléaire c’est si simple : il produit massivement de l’électricité décarbonée compétitive, participe au développement des territoires, crée de nombreux emplois durables, renforce la sécurité d’approvisionnement énergétique, et améliore la balance commerciale de la France. Ses déchets sont gérés et ne posent plus de problèmes de stockage de long terme malgré les dénégations des antinucléaires.

Le nucléaire produit l’énergie décarbonée la plus compétitive pour les années à venir :

Selon le scénario ELEC-V de l’Alliance Nationale de Coordination de la Recherche pour l’Energie (ANCRE dont les membres fondateurs sont le CEA, le CNRS et l’IFP), relâcher la contrainte du nucléaire permet de réduire rapidement les émissions de CO2.

Le coût économique complet du parc nucléaire existant (incluant les travaux de rénovation, la gestion des déchets et la déconstruction du parc) est estimé par la Cour des comptes entre 56 et 62 euros par mégawattheure (€/MWh) sur la période 2011-2025. Ce prix est plus compétitif dans tous les cas, que les productions d’électricité thermiques à flamme (70 à 100 €/MWh) et renouvelables (85 à 285 €/MWh).

Il y a quelque chose de pourri au royaume du journalisme

Par Jean-Claude Artus et Michel Gay

Principe de précaution 

Pour conjurer la peur de l’avenir, quelques technocrates tourmentés n’ont su qu’inventer le fameux « principe de précaution ». Ce concept qui peut paraître séduisant dans un premier temps, est maintenant devenu un « principe » contraignant décliné de manière idiote dans tous les domaines et il conduit aux pires inepties. Tout au plus devrait-il être une méthode, mais en aucun cas un « principe » avec lequel notre société tisse la corde pour se pendre !

La peur du futur fait oublier les nombreux bénéfices du progrès que nos aïeux ont adoré. Aujourd’hui, le principe de précaution est trop souvent utilisé comme une arme contre la nouveauté.

Pour le public, il équivaut au risque « zéro », ce qui est insensé, et conduit à redouter le fruit de la recherche.

La lâcheté des politiques qui n’auraient, pour prendre des décisions, que les sondages d’opinion et des « apôtres de l’inquiétude » a dénaturé la part d’incertitude scientifique en un « principe de précaution » constitutionnel mal interprété puisque devenu synonyme de « risque zéro ».

Il est devenu le principe de l’inaction, y compris dans la recherche, notamment pour les organismes génétiquement modifiés (OGM) !

Ces nouveaux maîtres à penser se sont substitués aux religions.

Le projet de multirecyclage du plutonium dans les réacteurs actuels est une idiotie

 

A l’inverse du nucléaire durable, le multirecyclage du plutonium dans les réacteurs actuels à eau pressurisée (REP, EPR et EPR2) est une idiotie car ces réacteurs dits à « neutrons lents » (RNL), transforment le plutonium, matière fissile stratégique, en déchets tout en continuant de consommer la précieuse ressource uranium 235 (U235). Le bilan net est un gaspillage de ressource et une production accrue de déchets « pénibles » de haute activité à vie longue (HAVL).

Incompétence ou mensonge ?

Depuis l’arrêt du prototype de recherche Astrid en 2019 qui visait à développer un réacteur à neutrons rapides de 4ème génération (RNR), certains dirigeants de la filière nucléaire, notamment au Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et à Orano (ex-Areva), présentent le multirecyclage en RNL (donc dans les REP et EPR actuels) comme une alternative au multirecyclage en RNR.

Or, cela est faux : le multirecyclage en RNL conduit à consommer toujours plus la ressource U235, menacée d’épuisement avant la fin de ce siècle, et à augmenter la production de déchets HAVL.

Combustible nucléaire au thorium : avenir ou délire ? 2 & 3

Par Dominique Grenêche et Michel Gay

  • Atouts du thorium et aval du cycle
  • Non-prolifération et économie

Deuxième et troisième partie

Atouts du thorium et aval du cycle

Les atouts du thorium

Les atouts en faveur du cycle thorium sont notamment :

  • – la faible production de plutonium et d’actinides mineurs dans les combustibles à base de thorium,
  • – la capacité à « brûler » des excédents de plutonium dans les réacteurs thermiques via la mise en œuvre d’un cycle thorium–plutonium. De tels concepts peuvent être imaginés également dans des réacteurs innovants tels que les réacteurs à sels fondus (RSF), des systèmes pilotés par accélérateur (réacteurs appelés « hybrides »,
  • – la transmutation d’actinides mineurs,
  • – la possibilité de surgénération (facteur de conversion supérieur à un) avec un cycle du thorium utilisé dans certains réacteurs thermiques tels que le RSF qui est l’un des concepts retenus pour la quatrième génération de réacteurs.

Il y a actuellement un intérêt pour le thorium au sein de plusieurs institutions universitaires de recherche et développement, mais aussi de la part de certains industriels concepteurs de réacteurs et/ou vendeurs de combustible.

Au Japon, le réacteur HTTR pourrait être utilisé dans le futur avec du thorium (ainsi que HTR-10 en Chine).

 En outre, l’Inde envisage toujours le thorium comme combustible industriel pour une utilisation dans un avenir pas trop lointain.

Combustible nucléaire au thorium : avenir ou délire ?

Par Dominique Grenêche et Michel Gay

en 3 parties :

  • Quel est l’intérêt du thorium ?
  • Atouts du thorium et aval du cycle
  • Non-prolifération et économie

Première partie

Quel est l’intérêt du thorium ?

Le thorium fut considéré dès le début du développement de l’énergie nucléaire comme un combustible potentiel pouvant éventuellement compléter, voire même se substituer, à l’uranium dont on craignait à l’origine la rareté.

Cependant, le thorium-232 naturel existant sur terre (Th-232), malgré ses qualités, ne peut pas constituer une véritable alternative à l’uranium comme combustible nucléaire car, contrairement à celui-ci, il ne possède pas naturellement d’isotope « fissile » par des neutrons lents. Il permet simplement d’en générer un, l’uranium 233 (U-233) dans un réacteur nucléaire.

Mais cet élément artificiel ainsi créé est en revanche un excellent isotope fissile pour les réacteurs « à neutrons lents » appelés aussi « thermiques ». Il est même meilleur que ceux utilisés aujourd’hui, l’uranium 235 (U-235) et le plutonium 239 (Pu-239), d’où l’intérêt potentiel du Th-232 en tant que noyau « fertile », c’est-à-dire capable d’être « fertilisé » par un neutron pour donner un noyau « fissile » comme les deux précédents (U-235 et Pu-239).

C’est la raison pour laquelle, le cycle au thorium a toujours fait l’objet d’études à travers le monde.

Toutefois, l’utilisation du thorium en réacteur présente des défis technologiques importants qu’il faudrait surmonter pour une mise en œuvre industrielle du cycle du combustible nucléaire au thorium.

L’hydrogène blanc est trouble !

Par Michel Gay

L’affaire de l’hydrogène dit « blanc », ou natif, ou naturel (qui ne résulte pas d’une transformation issue humaine du gaz ou de l’électrolyse), dont « regorgerait » la terre et qui serait « présent partout sur la planète » n’est pas clair du tout. Un relent d’idéologie pour promouvoir la « civilisation hydrogène » et de recherches acharnées de subventions planent sur sa promotion forcenée.

Un hydrogène presque arc-en-ciel…

Il y avait déjà l’hydrogène « gris » issu du gaz naturel dans l’industrie, puis l’hydrogène « vert » issu de l’électrolyse avec de l’électricité décarbonée.

Aujourd’hui l’hydrogène apparaît sous… 8 couleurs ! (Noir, gris, bleu, turquoise, rose, jaune, vert, blanc).

La couleur blanche définit l’hydrogène à l’état naturel se trouvant (rarement) dans des couches géologiques, et dont il n’existe actuellement aucune méthode durable pour exploiter économiquement ces gisements épars.

Plutonium, mon amour ! (3/3)

Par Dominique Grenêche et Michel Gay

Troisième partie

Perspectives de développement

 

Les programmes mondiaux 

En dehors des programmes nationaux, il existe un cadre international de coopération en matière de développement de la R&D sur les RNR : le Forum international Génération IV (GIF) qui a été créé en 2001. Cet organisme rassemble aujourd’hui 13 pays, dont les principaux grands pays industriels, ainsi que Euratom. Cet organisme, mis en place en 2007 pour structurer et promouvoir le développement d’une énergie nucléaire durable, est chargé de superviser et de soutenir les travaux des pays membres de l’Union Européenne, notamment au travers de sa « plateforme technologique pour un nucléaire durable » SNETP (Sustainable Nuclear Energy Technology Platform) dans laquelle la France est présente.

Nucléaire : pas de plutonium, pas de surgénération !

Par Dominique Grenêche et Michel Gay

La surgénération nucléaire représentera nécessairement le socle de la production d’électricité et de chaleur vers la fin de ce siècle, et les siècles suivants, car le seul élément fissile naturel sur terre, l’uranium 235 (U235) sera devenu rare.

La surgénération consiste à créer de la matière fissile, essentiellement du plutonium, en quantité supérieure à celle consommée dans le réacteur en fonctionnement en utilisant 100 (!) fois mieux l’uranium naturel (Unat) qu’aujourd’hui, et en produisant moins de déchets radioactifs à vie longue (ceux qui restent radioactifs au-delà de 500 ans). Dans un réacteur nucléaire, ce plutonium est créé par réaction nucléaire (capture d’un neutron) sur l’uranium 238 (U238) contenu dans l’uranium naturel, dans une proportion de 99,3 % (l’U235 ne constitue donc que 0,7 % de l’uranium naturel).

Une prouesse incroyable !

Pour utiliser une image, il s’agit littéralement de fabriquer dans une voiture en circulation plus de carburant que celle-ci en consomme pour permettre ensuite d’alimenter d’autres véhicules, et le tout avec moins de déchets dangereux !

Plutonium, mon amour ! (2/3)

Par Dominique Grenêche et Michel Gay

Deuxième partie

Le secret de la surgénération

Il s’agit de créer dans un réacteur nucléaire de la matière fissile, le Pu, en quantité supérieure à celle que l’on consomme en fonctionnement.

Autrement dit, il s’agit d’un véhicule dont le moteur fabrique plus de carburant qu’il en consomme en roulant !

Cette prouesse a même été mise en œuvre à une échelle industrielle.

En effet, le nombre moyen de neutrons émis par fission est significativement supérieur pour le Pu239 absorbant des neutrons rapides (2,33) que pour l’U235 absorbant des neutrons lents (2,07). 

Or, pour espérer produire plus de Pu que celui consommé, il faut dépasser nettement la valeur 2.

En effet, un neutron est absorbé dans un autre noyau fissile (afin d’entretenir une réaction en chaine), et un autre est absorbé dans le noyau fertile (U238) pour donner naissance à un nouveau noyau fissile (Pu239). Comme une fraction des neutrons issus des fissions est perdue par captures stériles, ou par des fuites à l’extérieur du cœur du réacteur, ce facteur de reproduction doit dépasser nettement la valeur 2, ce qu’offrent les fissions sur le Pu avec des neutrons rapides.

Plutonium, mon amour ! 1

Par Dominique Grenêche et Michel Gay

Première partie

De quoi s’agit-il ?

Tout comprendre sur les enjeux mondiaux du futur nucléaire à partir de réacteurs à neutrons rapides (RNR) surgénérateurs au plutonium (Pu) qui produiront le futur carburant mondial de synthèse pour la production d’électricité et de chaleur, véritable clé de voute d’une production d’énergie propre et durable pour des milliers d’années.

Optimiser l’utilisation de l’uranium naturel

La finalité principale des RNR surgénérateurs est de remplacer les réacteurs nucléaires actuels à neutrons lents (RNL) qui n’utilisent qu’environ 0,6 % de l’uranium naturel (Unat) pour produire de l’énergie. Et il n’existe aucun moyen pour espérer améliorer significativement cette piètre performance.

Or, les ressources économiquement exploitables d’Unat s’épuiseront à la fin de ce siècle, ce qui pourrait entrainer une extinction progressive de l’énergie nucléaire faute de pouvoir extraire de l’Unat du sous-sol à des coûts raisonnables.

Vivre plus longtemps avec moins de cancers grâce à la radioactivité ?

Par Théo Richel et Michel Gay

Attention : cet article s’appuie sur les dernières connaissances scientifiques sur la radioactivité, mais sa conclusion, qui est une très bonne nouvelle, pourrait contrarier quelques convictions antinucléaires.

Vivre plus longtemps grâce à la radioactivité ?

En août 1945, les bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki ont fait 200 000 morts mais plus de 350 000 personnes ont survécu à quelques kilomètres de la détonation bien qu’ayant reçu une quantité considérable de radiations.

Au 31 mars 2023, environ 80 ans après les explosions, 113 649 d'entre eux étaient encore en vie. Leur âge moyen est de 85,01 ans. C’est remarquable car l'espérance de vie actuelle des Japonais est de 84,14 ans.

Selon le professeur Shizuyo Sutou de l'université Shujitsu d'Okayama : « En moyenne, la durée de vie des survivants de la bombe atomique est plus longue que celle des Japonais en général, et ils développent autant de cancers ».

L’un d’eux est décédé l'année dernière (2022) à l’âge de 111 ans. Sunao Tsuboi qui a accueilli le président Obama à Hiroshima, est décédé à 96 ans en 2021.

Il y aura au moins 82 centenaires parmi les survivants d’Hiroshima et de Nagasaki selon le professeur Sutou.

La belle entourloupe de l’Hyperloop

Par Michel Gay

Elon Musk est un génie, y compris pour faire prendre des vessies pour des lanternes. Depuis 10 ans, en s’appuyant sur sa réussite fulgurante (Tesla, SpaceX), il a réussi le tour de force de faire investir des centaines de personnes et des start-ups dans l’avenir du train « révolutionnaire » à très grande vitesse Hyperloop (plus de 1000 km/h) circulant dans un tube partiellement sous vide d’air.

Mais l’objectif d’Elon Musk n’était peut-être que de faire rêver avec l’argent… des autres, c’est-à-dire le nôtre au travers des impôts et des taxes (la SNCF a aussi investi 80 millions d’euros (M€) dans cette belle folie en 2016, la métropole de Toulouse 5,5 M€, et la Région Nouvelle-Aquitaine 2 M€).

Origine du dogme antinucléaire

Par Michel Gay

La radioactivité, impalpable, invisible et sans odeur, est un sujet naturellement angoissant qui favorise les mensonges antinucléaires afin d’attiser les peurs irrationnelles.

Qui a raison ?

Est-ce celui qui annonce que le radon de la Forêt Noire provient de Tchernobyl, ou celui qui fait remarquer que c’est un gaz naturel issu du sol depuis la nuit des temps ?

Est-ce celui qui annonce que la radioactivité a provoqué des millions de morts suite à la catastrophe de Tchernobyl, ou celui qui annonce 31 morts ?

Est-ce celui qui annonce que le nuage radioactif de Tchernobyl qui a survolé la France est mortel, ou celui qui annonce que ses retombées sur une partie de la France ne présentent aucun danger pour la santé de la population ?

La vérité serait-elle quelque part au milieu ?

Seul le compteur Linky serait intelligent ?

Par Michel Gay

Maintenant que le déploiement du compteur électrique Linky présenté comme « intelligent » est quasiment terminé, le rationnement imposé de l’électricité va pouvoir débuter… après plus de 20 ans d’impéritie.

C’est « intelligent »

Un projet de décret prévoit d’effectuer, dès cet hiver, un premier test en condition réelle au cours duquel la consommation d’électricité de 200.000 Français notifiés « par voie postale », et équipés d’un compteur Linky, sera plafonnée à 3 kilowatts (kW) au lieu de 6 kW (l’abonnement des particuliers en général) pendant quelques heures.

Avec ce test, le gouvernement souhaite « déterminer » s'il est « techniquement possible de mettre en œuvre un nouvel outil pour sauvegarder le réseau électrique en cas de tension extrême, pour éviter des coupures ».

Et c’est « intelligent » parce que cela aurait pu être pire…

En effet, l’entreprise ENEDIS ne limitera que la puissance délivrée au domicile des particuliers, alors qu’il aurait pu (ou dû) la couper complètement par défaut de production d’électricité !

Il faudrait se réjouir que la puissance de certains soit limitée temporairement (quelques heures pour 200.000 « cobayes ») afin d’éviter une coupure totale et généralisée… Soyons « solidaire » !

Jusqu’à récemment, avant l’ère des ruineuses énergies renouvelables intermittentes, le réseau électrique (pas intelligent) apportait à tous, à un prix raisonnable, toute l’électricité répondant au besoin de chacun, y compris en hiver lors des pointes de froid. C’était à la production électrique, notamment nucléaire, de s’adapter à la demande.

Dorénavant, ce sera à la demande (les clients) de s’adapter aux capacités de production restreintes, surtout en l’absence de vent et de soleil…

Idéologie verte, quand tu nous tiens

Avec de meilleures décisions politiques et moins d’idéologie verte antinucléaire peu judicieuse (idiote ?) focalisée sur le vent, le soleil, l’électricité serait toujours vendue aux particuliers aujourd’hui environ 12 centimes d’euros par kilowattheure (12 c€/kWh).

Micro-nucléaire : pourquoi pas ?

Par Michel Gay

La start-up française Naarea a réalisé « une première mondiale  » dans la course aux microréacteurs nucléaires de quatrième génération à neutrons rapides et à sel fondu. C’est un petit pas encourageant pour la France, même si ce n’est pas encore un grand bond pour l’humanité.

La société Naarea

La société Naarea (Nuclear Abundant Affordable Resourceful Energy for All) a embauché son premier employé en 2022. Elle vient de réaliser une innovation importante en faisant tourner un sel fondu à 700°C dans une boucle entièrement en carbure de silicium contenant du graphène. Cette avancée est une étape préliminaire pour permettre la mise au point d’un petit réacteur nucléaire modulaire.

Selon Naarea, cette céramique en carbure de silicium qui résiste à la corrosion est idéale pour le cœur d’un petit réacteur en production de masse.

Sans pétrole, pas d’électricité !

Par Michel Gay

Avant l’exploitation du pétrole et de ses dérivés (1859), la production industrielle d’électricité n’existait pas (début vers 1870), … et ne pouvait pas exister.

Aujourd’hui, sans pétrole et la pétrochimie qui en découle, il serait impossible de produire de l’électricité !

Et ce sera encore le cas dans un futur lointain.

La poule et l’œuf

La première dynamo à courant continu date de 1871, la lampe à incandescence de 1879 et les premières centrales hydroélectriques de 1880.

Tous les composants des moyens de production d’électricité et tous les appareils électriques sont fabriqués aujourd’hui à partir de produits pétrochimiques issus du pétrole (centrales électriques, éoliennes, panneaux photovoltaïques (PV), véhicules électriques, barrages, ampoules, smartphones, cafetière, réfrigérateurs, téléviseurs, fibres synthétiques pour les vêtements, etc.…).

Sans le pétrole fournissant la matière première pour la fabrication de produits pétrochimiques et de carburants, il n’y aurait pas d’informatique (ne serait-ce que les gaines électriques et les isolants des plaques électroniques), ni aucune des grandes constructions sur lesquelles repose aujourd’hui notre civilisation car toutes nécessitent du plastique et des dérivées du pétrole.

Le secret du nucléaire durable :des neutrons « rapides » et du plutonium 

Par Dominique Grenêche et Michel Gay

La surgénération consiste à créer dans un réacteur nucléaire de la matière fissile artificielle, essentiellement du plutonium, en quantité supérieure à celle consommée en fonctionnement.

Pour utiliser une image, il s’agit littéralement de fabriquer dans une voiture plus de carburant en roulant que celle-ci en consomme !

Une prouesse incroyable !

Cette prouesse est parfaitement réalisable. Elle a même été mise en œuvre à l’échelle industrielle en France et dans plusieurs pays.

Mais elle n’est physiquement possible qu’avec du plutonium !

C’est en effet le seul élément dont l’isotope principal (le Pu-239) émet un nombre de neutrons nettement supérieur à 2 (2,33) lorsqu’il est cassé par des neutrons rapides dans des réacteurs spécialement conçus appelés… « réacteurs à neutrons rapides » (RNR).

Dépendance à l’uranium russe : mythe ou réalité ?

Par Michel Gay

Suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les sanctions économiques mises en place contre la Russie ont épargné l’uranium. Serait-ce à cause d’une trop grande dépendance ?

Mais de quoi parle-t-on ? Que place-t-on sous le vocable « uranium » ? Qui est dépendant de qui et de quoi ?...

Les États-Unis voudraient bien se substituer à la Russie, ce qui changerait simplement la dépendance de l’Europe à un autre pays… comme pour le gaz !

De quoi s’agit-il ? Il y a uranium et… uranium (Unat, UE, Uapp, URT, URE, …)

Il existe au moins cinq types d’uranium :

Commençons par le début : l’uranium naturel (Unat, issu du sous-sol) contient 99,3% d’uranium 238 (U238) et 0,7% d’uranium 235 (U235).

Les « e-fuels » : illusions et désillusions

Par Michel Gay

Les « e-fuels », aussi appelés e-carburants ou carburants de synthèse, sont reconstitués à partir d’eau, d’électricité décarbonée (nucléaire, hydraulique, éolien et solaire, …) et de gaz carbonique (CO2).

Ils pourraient représenter une remarquable solution durable de substitution au pétrole (et à ses dérivés), ainsi qu’au gaz, dans les secteurs les plus difficiles à décarboner en « électrifiant » indirectement les transports aériens, maritimes, les camions et les voitures, tout en créant de l’activité en France et des emplois industriels.

Euréka ! Extraordinaire ! Révolutionnaire ! Miraculeux !

Hélas, il y a des obstacles rédhibitoires et des désillusions sur la route qui mène au Graal d’un monde sans combustibles fossiles…

Lettre ouverte à Madame Agnès Pannier-Runacher,

Ministre de la Transition énergétique

Objet : Le nucléaire et la Commission européenne

 

Madame la Ministre de la Transition énergétique,

Cette lettre ouverte souhaite attirer votre attention sur la récente attitude en 2023 de la Commission Européenne concernant la prise de position favorable à l’atome de la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) en 2020.

J’ai interrogé par courrier la Présidente de la Commission Européenne, madame Van der Leyen, sur sa politique nucléaire le 28 mars 2023 (PJ a812). Cette lettre a été publiée sous forme d’un article sur le site de Contrepoints le 30 mars 2023.

Par la suite, j’ai échangé deux courriers par emails avec la Commission sous signature commune avec Lionel Taccoen.

La Présidente a confié sa réponse à deux hauts fonctionnaires de la Commission (Hans Rhein par courrier postal le 19 juin 2023 (PJ a812b) puis, suite à ma réponse du 22 juin (a812d), Andrei Ionut Florea par email le 19 juillet (PJ a812e) auquel j’ai répondu le 23 juillet (PJ a812f), et qui m’a écrit le 11 août (PJ a812h).

Voici en résumé les échanges les plus marquants :

Énergie nucléaire : le triple don de Dieu !

Par Michel Gay

Trois véritables miracles de la nature permettent au génie humain de maitriser l’énergie nucléaire pour produire durablement de l’électricité en abondance. Sans cette triple particularité (ce don de Dieu ?) enfouie au plus profond de la matière, l’énergie nucléaire ne serait contrôlable pour produire de la chaleur et de l’électricité.

Le premier miracle

L'uranium 235 (U235) est le seul élément « fissile » (qui peut fissionner, se casser) naturel restant sur Terre après l'explosion de la supernova qui a donné naissance au système solaire il y a plusieurs milliards d’années. Tous les autres éléments ayant cette propriété ont disparu de la Terre depuis leur création.

Lorsqu’il est percuté par un neutron, le noyau de son atome (qui contient 235 protons et neutrons), il se casse en deux ou trois « morceaux » en libérant de l’énergie.

L’U235 représente actuellement 0,7% de l’uranium naturel (abondant sur terre) contenant 99,3% d'un autre uranium légèrement différent : l’uranium 238 (U238). Ce dernier n'est pas fissile mais « fertile » car il peut devenir fissile en absorbant des neutrons au cours des réactions nucléaires.

L’Allemagne sur la voie de la rédemption énergétique

Après l’échec cuisant de sa transition énergétique, nommée « Energiewende », inefficace et de plus en plus impopulaire fondée sur des éoliennes et des panneaux solaires, l’Allemagne devra bientôt aller à Canossa en redéveloppant l’énergie nucléaire si elle souhaite vraiment se passer du gaz et du charbon.

Ira-t-elle à genoux ou existe-t-il une sortie honorable ?

Deux modèles énergétiques incompatibles

Entre la France pronucléaire et l’Allemagne antinucléaire, pro-renouvelables… (et aussi pro-gaz russe et charbon allemand), la stratégie énergétique pour l’Europe constitue un sujet de discorde.

D’autant plus que Berlin veut imposer son « modèle » énergétique délirant à toute l’Europe.

L’Allemagne fait dorénavant face à une crise énergétique majeure qui ébranle son économie et son industrie. Son « Energiewende », tant vantée par les institutions de l’Union européenne (UE) sous influence allemande et par certains mouvements écologistes, vacille.

L’Allemagne utilise toujours ses centrales au lignite issu de son sous-sol, un combustible de mauvaise qualité encore plus émetteur de carbone et de CO2 que le charbon.

La colère monte dans le pays contre une stratégie coûteuse, voire ruineuse, qui met en péril la souveraineté du pays, et inefficace pour faire baisser les émissions de gaz à effet de serre.

Le nucléaire, le citoyen, et l’élu

Article inspiré du débat « Penly » organisé par la Commission nationale du débat public (CNDP)

Par Frédéric Livet et Michel Gay

Informer les citoyens français sur les propositions gouvernementales de construire de nouvelles centrales nucléaires est une tâche ardue face aux mensonges des antinucléaires et à la désinformation institutionnalisée et quasi-généralisée des grands médias.

Une source d’électricité pilotable et décarbonée doit assurer « la permanence »

Quelques parlementaires, journalistes, et « ONG » ont réussi à faire dérailler la presse, parfois complice. Une désinformation à grande échelle s’est installée durablement afin de promouvoir une pseudo-écologie antinucléaire fondée sur une puissante organisation idéologique informelle bâtie sur la peur, l’émotion, et parfois même le mensonge.

Ainsi, il est passé sous silence que, pour quasiment la même production électrique, l’Allemagne a installé un équipement double de celui de la France : 123 gigawatts (GW) d’énergies renouvelables intermittentes (EnRI) et presque autant de « pilotables » (115 GW). Elle est donc parée pour les périodes sans vent et sans soleil… grâce au gaz et au charbon, ce que peu de médias soulignent !

La France (dite « en retard » par les pro-renouvelables) n’a installé (heureusement) « que » 32 GW d’EnRI.

Pourtant, les résultats de l’Allemagne sont peu reluisants en matière de CO2 car ses centrales au charbon fonctionnent à pleine puissance (dans un silence médiatique assourdissant) pour compenser les prix actuels du gaz !

Trois enseignements peuvent être tirés de cette situation :

  • 1) Un fort développement de renouvelables intermittents oblige à garder des sources de production pilotables réactives, notamment au gaz, et ne diminue pas les émissions de gaz à effets de serre.
  • 2) L’absence de nucléaire oblige à conserver des centrales utilisant des carburants fossiles émettant beaucoup de CO2.
  • 3) La montée des prix du gaz oblige certains pays, notamment l’Allemagne, à utiliser le charbon en substitution (gros émetteur de CO2).

Nucléaire en France : 40 ans, la force tranquille en marche après plus de 20 ans de procrastination

Par Michel Gay

Le 21 août 2023, la durée de vie du réacteur nucléaire n°1 de la centrale du Tricastin dans la Drôme a été officiellement prolongée de 10 ans par l’Autorité de sureté nucléaire (ASN). Il s’agit du premier réacteur nucléaire qui pourra continuer à fonctionner après 40 ans d’activité, d’abord jusqu’à 50 ans, et peut-être jusqu’à 60 ans comme aux Etats-Unis, voire plus.

Un évènement majeur

L'événement est majeur pour la France qui mise plus que jamais sur la prolongation de la durée de vie de ses réacteurs nucléaires pour assurer une production massive d’électricité sur le long terme, et aussi pour atteindre ses objectifs climatiques dans le cadre de la transition énergétique.

Toutefois, contrairement à de fausses affirmations diffusées par certains médias, ce n’est pas une autorisation pour poursuivre l’exploitation de ce réacteur « au-delà de sa durée théorique de fonctionnement maximal », car les 40 ans n'ont jamais été une durée théorique de fonctionnement maximal.

Cette prolongation est l’aboutissement du programme « Grand carénage », mené par EDF depuis 2014 et estimé à 66 milliards d’euros, pour rénover le parc des réacteurs nucléaires français et améliorer leur sûreté afin de poursuivre leur exploitation au-delà de 40 ans.

Il y a quelques mois, le gouvernement a lancé des études « permettant de préparer la prolongation de la durée de vie des centrales existantes  à 60 ans et au-delà ».

L’Union européenne : une belle idée dévoyée en empire totalitaire par des eurocrates

Par Michel Gay

Article écrit à partir d’extraits du discours de Philippe Séguin de 2h30 sur l’Europe le 5 mai 1992 à l’Assemblée nationale

Philippe Séguin invitait le 5 mai 1992 l’Assemblée nationale à opposer l'exception d'irrecevabilité au projet de loi constitutionnelle présenté par le Gouvernement aux députés comme préalable à la ratification des accords de Maastricht négociés le 10 décembre 1991 par les chefs d’État et de gouvernement des pays membres des communautés européennes, et signés le 7 février 1992.

Selon Philippe Séguin, ce projet de loi violait le principe même de la souveraineté nationale inaliénable et imprescriptible, ainsi que le principe de la séparation des pouvoirs, en dehors duquel une société doit être considérée comme dépourvue de Constitution.

Pourquoi la Légion d'honneur ?

Par Michel Gay

Simple récompense du prince, voire vulgaire "hochet" pour certains, véritable honneur décerné par l'institution républicaine et récompensant des "mérites éminents" pour d'autres, la Légion d'honneur ne laisse jamais indifférent.

Mais pourquoi Bonaparte a-t-il créé la Légion d'honneur ?

Une masse de granit

Napoléon Bonaparte était certes un génie militaire mais, vers 1800, sa priorité était de reconstruire une France à l'agonie, ruinée, haineuse et désespérée. La Terreur puis le Directoire avaient laissé le pays dans une déliquescence telle que "le peuple avait démissionné" selon le terme de Roederer en juin 1799 (prairial an VII).

Entre deux fulgurantes victoires, Bonaparte rentrait à Paris pour relancer l'économie, refonder l'industrie, bâtir les infrastructures et organiser l'administration dans un pays qui en était dépourvu. Il forgea la préfectorale, les administrations judiciaire et fiscale telles qu'elles existent encore aujourd'hui, après plus de 200 ans.

Mais, son grand projet était de réaliser ce qu'il appelait "la fusion".

Convaincu qu'aucun redressement ne serait possible sans d'abord réaliser une unité nationale, il s'attela à rassembler toutes les fractions d'un peuple qui se haïssaient et se jalousaient en les forçant à travailler ensemble. Il voulait reconstituer des "masses de granit" capable de recréer du lien dans un peuple sans repère.

C'est ainsi que naquît l'idée d'une "noblesse démocratique", d'une "légion" qui devait, selon Bonaparte, inspirer l'exemple.

La grande fumisterie allemande des centrales électriques à hydrogène

 Par Michel Gay

L’Allemagne annonce la construction de presque 24 gigawatts (GW) de centrales « à hydrogène » qu’elle veut faire subventionner par l’Union européenne (UE). En réalité, ces centrales fonctionneront principalement au gaz « de schiste » importé des Etats-Unis, puis ensuite au gaz « naturel » de Russie (c’est toujours du méthane) quand les relations politiques avec l’Europe seront meilleures dans quelques années.

L’Allemagne gruge les Européens

Le ministre de l’Énergie et la Protection du Climat, Robert Habeck a annoncé 1er août 2023 qu’un accord de principe a été trouvé avec la Commission européenne sur les conditions-cadres relatives aux aides d’État (subventions) pour la construction de 23,8 GW de futures centrales électriques à hydrogène qualifiées de « climatiquement neutre »...

Comme il est impossible que les quantités d'électricité nécessaires à la production d'hydrogène et de « e-carburant ou e-fuel » (carburant de synthèse avec de l’hydrogène et du CO2) à partir des énergies renouvelables soient disponibles, nos « partenaires » allemands useront de leur position dominante dans l’Union européenne pour déclarer qu'à l'impossible nul n'est tenu afin de justifier cette nouvelle arnaque.

  1. Electricité : Français, dormez tranquille, l’impéritie du gouvernement vous ruine !
  2. Europe de l’énergie : la trahison de l’Allemagne
  3. L’avion vert restera longtemps une chimère
  4. Une réponse de la Commission européenne à mon courrier !
  5. L’hydrogène vert embarrasse l’Allemagne cernée par le nucléaire
  6. Macron à la croisée des chemins énergétiques
  7. Procrastination énergétique
  8. L’Allemagne ferme ses 3 derniers réacteurs nucléaires : vive le charbon et le gaz
  9. Bonne nouvelle : le nucléaire est compatible avec le réchauffement climatique
  10. L’urgence du nucléaire durable !
  11. Lettre à la Présidente de la Commission européenne
  12. Électricité : vous avez dit « souveraineté nationale » ?
  13. L’absurdité cachée du décret en préparation sur les diagnostics de performances énergétiques (DPE)
  14. L’e-carburant : c’est (presque) nouveau, mais c’est idiot ! Où est la cohérence énergétique ?
  15. La culture scientifique existe-t-elle ?
  16. Nucléaire : de 220.000 vers 300.000 emplois
  17. Energie : une danseuse étoile au bal des faux-culs
  18. Que cache le vote du Sénat en faveur des énergies renouvelables ?
  19. Questions Réponses de Breizh Info
  20. Les écologistes préfèrent-ils les éoliennes en mer aux baleines
  21. Nucléaire et transition énergétique : 7 clés pour comprendre une puissante énergie économique
  22. Nucléaire : le pilier du nouveau monde électrique
  23. Et Dieu créa la Montbéliarde…
  24. La solde est le prix du sang
  25. Nucléaire : la relance ? En avant l’équipe de France !
  26. Fusion nucléaire pour produire de l’électricité : mythe ou réalité ?
  27. L’audition édifiante de l’ancien Président d’EDF Henri Proglio (de 2009 à 2014)
  28. Audition détonante de l’ancien Haut-commissaire à l’énergie atomique Yves Bréchet
  29. Incurie énergétique : William-Saurin délocalise
  30. Les pays pronucléaires doivent-ils payer pour les pays antinucléaires
  31. Décarbonation : la France en avance ou en retard ?
  32. Energie : s’appuyer sur les fautes du passé pour construire l’avenir
  33. Nucléaire : à l’origine était Superphénix… puis vint le déclin avec Jospin
  34. Comment fabriquer un monde de cauchemar avec les ingrédients d’un monde ordinaire
  35. Vive le nucléaire américain ?
  36. Lithium pour les batteries : le nouvel or blanc ?
  37. Qu’a dit Macron sur le nucléaire depuis 4 ans ?
  38. Prix des carburants à la hausse, passer à l’électrique ?
  39. L’énergie, notamment l’électricité, est vitale !
  40. Nucléaire durable : le temps des surgénérateurs est venu
  41. Energies : ils ont tout faux, mais ils persistent !
  42. Electricité : attention à ne pas ajouter des œufs pourris dans les paniers
  43. Allemagne : le passager clandestin de l’électricité
  44. Nucléaire : machine arrière toute !
  45. La fausse solution hydrogène
  46. L’enfumage des 48.000 morts prématurées dues à la pollution de l’air
  47. Quand le rationnement devient vertueux...
  48. Voilà pourquoi le « jour de dépassement » de la Terre est une théorie mensongère
  49. 500 millions d’amende pour les Français ? Ils sont fous ces Européens
  50. L’idéologie écologiste face aux réalités
  51. La transition énergétique vers l’électricité décarbonée sera longue et rude
  52. Energie : l’Europe se saborde et court à la catastrophe (Troisième partie)
  53. Energie : l’Europe se saborde et court à la catastrophe (Deuxième partie)
  54. Energie : l’Europe se saborde et court à la catastrophe
  55. Pourquoi l’Europe a-t-elle tant négligé le nucléaire ?
  56. 100 villes neutres en carbone d’ici 2030 : « yaka fokon » et les braves citoyens paieront !
  57. Ça gaz toujours pour la propagande du vent
  58. Déchets nucléaires : c’est résolu !
  59. Macron et nucléaire : visionnaire pragmatique ou cynique opportuniste ?
  60. Quand le nucléaire chinois dominera le monde… demain matin
  61. Bruxelles accorde enfin un « label vert » au nucléaire
  62. Les antinucléaires s’agitent à Bruxelles
  63. Energie : demandez le programme !
  64. Nucléaire, incompétence, et pouvoir
  65. La France ne doit pas lâcher la proie nucléaire pour l’ombre du gaz russe
  66. La Commission européenne veut saborder discrètement le nucléaire
  67. L’Europe se suicide au gaz
  68. Noël : les Verts voient rouge et broient du noir
  69. Au diable les « EnRI » !
  70. Le plus grand parc éolien en mer du monde ne sera pas rentable
  71. Le prince charmant macron réveille la princesse hydrogène
  72. Le démantèlement des réacteurs nucléaires français : facile et pas cher
  73. Le chantage au gaz commence en Europe
  74. Electricité : acheter du nucléaire chinois ou du gaz russe ?
  75. Nouveau nucléaire : trop tard pour le climat ?
  76. Nucléaire : le PR, l’EPR, et les SMR…
  77. Le gaz flambe : faudra-t-il brûler le drapeau européen pour se chauffer ?
  78. La tyrannie de l’écologie sur le bûcher des réalités
  79. La fin du « greenwashing » des électrons nucléaires ?
  80. Déchets (nucléaires ou non) : vivons-nous dangereusement ?
  81. Présidentielle : la surenchère verte accélère
  82. Un professeur au pilori pour déviance écologique
  83. Coup de chaud sur les tarifs d’électricité
  84. Lettre contribution à RTE sur les scénarios 2050
  85. Pourquoi faudrait-il démanteler EDF ?
  86. Thorium ! Thorium ! Une illusion entretenue
  87. Electricité : gesticuler n’inversera pas le sens du courant
  88. L’élection présidentielle risque d’accélérer le désastre énergétique en cours
  89. Auvergne-Rhône-Alpes : le « poumon vert » de l’Europe
  90. Fuite de l’EPR de Taïshan : une manipulation médiatique des Etats-Unis ?
  91. J’irai cracher sur vos renouvelables !
  92. Energie : l’Allemagne attaque la France et menace l’Union européenne !
  93. A quand le « black-out » européen ?
  94. Qui l’eut cru ? Barbara Pompili soutient le nucléaire !
  95. Éoliennes : du rêve aux réalités !
  96. Pourquoi faut-il soutenir le nucléaire ?
  97. Electricité et biocarburant dans les véhicules en France
  98. Transition énergétique : l’Allemagne s’inquiète...enfin
  99. Électricité : moins de nucléaire, plus 43% de CO2/kWh : beau travail
  100. Hydrogène bas carbone : 7 milliards pour réinventer l’eau chaude
  101. Et si le nouveau plan Hercule était un bon projet pour EDF et la France
  102. L’hydrogène : la triple peine pour le consommateur
  103. Tsunami et clapotis : le Japon va rejeter en mer « l'eau de Fukushima »
  104. Du combustible nucléaire usé pour se chauffer : pourquoi pas
  105. La France verte est-elle compétitive ?
  106. Nucléaire : cambre-toi, fier Sicambre
  107. Les experts de la Commission européenne concluent que le nucléaire n’est pas dommageable pour la santé
  108. Technical assessment of nuclear energy
  109. Nucléaire et « taxonomie » : Macron écrit à l’UE
  110. Neutralité carbone en 2050 pour l’Europe : électricité et gaz à tous les étages
  111. Le nucléaire est le meilleur pour le climat : seulement 6 gCO2/kWh !
  112. Le « coming out » nucléaire de François de Rugy
  113. RTE : entre analyse sérieuse et hypothèses loufoques
  114. Parc éolien en mer de Courseulles-sur-mer
  115. Hainan : la première île écolo-nucléaire ?
  116. Vent et soleil en panne : les Français doivent se rationner
  117. Décarboner et relocaliser l’industrie grâce au nucléaire
  118. Energie, incompétence et pouvoir
  119. Electricité : attention à ne pas ajouter des œufs pourris dans les paniers
  120. Les vautours du commerce de l’écologie
  121. Electricité : la trahison des élites
  122. Macron pour le nucléaire et « en même temps » pour les énergies renouvelables
  123. Nucléaire : la « vox populi » est sollicitée
  124. Electricité : la chute de l’équilibriste va-t-elle entraîner celle de la France ?
  125. L’agroécologie est-elle l’avenir de l’agriculture ?
  126. Les énergies renouvelables sont toxiques pour l’éternité
  127. Train hydrogène : de qui se moque la SNCF ?
  128. Electricité : la France rallume le charbon !
  129. Hydrogène : j’y ai cru !
  130. Quand l’écologie vire au terrorisme
  131. Hydrogène vert : un jeu de dupes
  132. L’Europe du gaz, emmenée par les Allemands, aiguise les appétits de la Russie et… des Etats-Unis
  133. Le marché de l’électricité est devenu fou
  134. Eolien et photovoltaïque aux abonnés absents
  135. Un trésor caché à (re)découvrir en France : la STEP
  136. Californie : pas de vent, pas de soleil, pas d’électricité
  137. Un cocorico nucléaire ne fait pas de mal
  138. La schizophrénie des antinucléaires
  139. Interdire la pub pour les énergies fossiles ? Oui,… mais non !
  140. Avec son Pacte vert l’UE ne respecte pas ses propres traités
  141. Hydrogène : le meilleur allié du nucléaire
  142. L’électricité noire allemande tue 200.000 personnes par an
  143. Déchets nucléaires : 3 bonnes nouvelles méconnues
  144. L’Allemagne sombre dans l’hydrogène Et Macron applaudit
  145. Quand la Chine dominera le monde
  146. Des noix de coco pour faire rouler les bus
  147. Fessenheim : faut-il encore brûler des sorcières ?
  148. Le gouvernement infantilise sa communication
  149. Le charbon caché de l’Union européenne
  150. Le sabordage du nucléaire fragilise la France
  151. Le nucléaire sud-coréen à la conquête du monde
  152. Eolien en mer : 192 €/MWh… Arrêtez tout !
  153. Parlez-vous la Novlangue des énergies renouvelables ?
  154. Voiture électrique : enfin bientôt plus d’autonomie pour pas cher
  155. Macron veut relancer l’industrie : mais avec quoi ?
  156. Résoudre la crise ? Il faut détruire Carthage !
  157. Le commerce honteux des indulgences renouvelables
  158. La kleptocratie de la transition énergétique par les énergies renouvelables
  159. Le COVID-19 rapproche l’Europe du « Black-out »
  160. La reprise après la crise : verte et ruineuse ? « Greenbusiness as usual »
  161. Hydrogène : des élus cyniques réinventent Grand-Guignol
  162. Le dragon nucléaire chinois prêt pour le grand bond en avant
  163. Le nucléaire français menacé par l’Europe
  164. NUWARD, un petit nouveau dans le nucléaire
  165. Nucléaire et CO2 : entretenir des illusions pour masquer la réalité
  166. Plainte de l'AEPN contre la fermeture de Fessenheim
  167. Eolien : foisonnement et stockage ne remplaceront jamais le pilotable
  168. Le nucléaire est un devoir moral
  169. Affichage vert : le grand bluff « écolo »
  170. Electricité : encore 2,4% ! La hausse de trop ?
  171. Le nucléaire français sauvé par la Chine ?
  172. Non à la ruineuse programmation sur l’énergie du gouvernement
  173. Fermeture de Fessenheim le 22 février : Macron sacrifie Iphigénie
  174. La Castafiore du Poitou chante encore et toujours au frais du contribuable
  175. Eolien en mer : erreurs du « maître » gouvernemental ou… mensonges ?
  176. L’hydrogène, l’éternelle illusion
  177. La tyrannie verte des oracles
  178. Vert comme les affaires
  179. Electricité : noir c'est noir !
  180. Macron cherche un créneau entre Greta et Donald (Trump)
  181. Un projet de loi anti-gaspillage : pour le nucléaire aussi ?
  182. Un conte de Noël : 100% renouvelables pour les JO 2024
  183. Europe verte : 1000 milliards pour les copains ?
  184. Le Parlement européen soutient le nucléaire pour le climat
  185. Energie : la France pourrit par la tête (comme les poissons)
  186. Energiewende en Allemagne : le désastre constaté va s’amplifier
  187. Transformer le CO2 en carburant, encore une idée lumineuse et ruineuse
  188. L’électricité verte est opaque
  189. Légion d’honneur : quand la « masse de granit » s’effrite
  190. Nouveau nucléaire français : le véritable futur coût de production
  191. Le véritable coût de production de l’actuel parc nucléaire français
  192. Défense du climat : tu seras un homme éco-responsable, mon fils
  193. Une économie verte, solidaire, respectueuse est possible
  194. Energies renouvelables : un trou noir pour l’économie
  195. Le nucléaire progresse dans le monde… et dans l’espace
  196. Le danger de l'écologie politique pour la liberté
  197. Energie : la France bavarde, ivre de son génie
  198. L’Etat verra-t-il les bénéfices cachés du nouveau nucléaire français ?
  199. L’électricité au royaume du roi Lion
  200. Voilà pourquoi le « jour de dépassement » de la Terre est une théorie mensongère
  201. Route solaire : le désastre annoncé est consommé
  202. Le massacre du bétail des Xhosas a-t-il un lien avec la transition écologique ?
  203. Petit conte estival pour ministres et industriels
  204. Climat, justice et politique : si on ne peut même plus promettre n’importe quoi tranquillement
  205. L’écotaxe plane sur les avions pour restreindre les déplacements
  206. Transmutation nucléaire : pourquoi pas, mais pourquoi faire ?
  207. EDF devient schizophrène… mais se soigne
  208. Brune Poirson nage en eaux troubles
  209. Pétrole : l’Europe bientôt en concurrence avec la Chine ?
  210. Les difficultés de l'EPR en France réjouissent l’Allemagne
  211. Projets d'éoliennes flottantes en mer
  212. Biomasse vers hydrogène : solution ou impasse ?
  213. Comment faire disparaître le périphérique parisien ?
  214. Voilà pourquoi votre facture d'électricité augmente !
  215. à Henri Weill, rédacteur en chef du magazine des membres de la Légion d'honneur la Cohorte
  216. Réacteur nucléaire EPR : et de deux !
  217. Vous avez rêvé de soleil et de vent, eh bien dansez maintenant !
  218. L’incohérence du projet de loi énergie – climat
  219. Transition énergétique : mieux qu’un discours ou un sondage, une élection…
  220. Duel Lithium contre Hydrogène : un mort
  221. Lettre au Député Julien Aubert
  222. Le règne des illusionnistes au ministère de l’écologie
  223. Nucléaire : pourquoi vouloir tuer la poule aux œufs d'or ?
  224. Transition énergétique : et le grand gagnant est… le gaz !
  225. CIGEO : la meilleure solution
  226. Le Père Noël est-il une « fake news » ?
  227. L'électricité vient de la prise…
  228. La taxe carbone à la française
  229. Climat : des météorites pour la planète
  230. Electricité : le Candide et le Spécialiste
  231. Il faut sauver le soldat Greta
  232. Les énergies renouvelables : à quoi ça sert ?
  233. Le gazole est un produit naturellement fatal
  234. Haro sur le diesel ? Quelle drôle d’idée !
  235. Augmenter la part du nucléaire vers 50% ?
  236. Fukushima : réalité et désinformation
  237. Energie : non à la dictature écologiste
  238. L'énergie non consommée est-elle la meilleure ?
  239. Nucléaire : 10 bonnes nouvelles "oubliées" par les grands médias
  240. Magie du vent et du soleil : l'électricité gratuite pour le personnel d’EDF
  241. Macron et nucléaire : à tort et à raison
  242. Transition énergétique : la ruineuse quête moyenâgeuse du Graal
  243. Le kilo ne sera plus ce qu'il était
  244. Energie nucléaire : le triple don de Dieu
  245. La transition énergétique actuelle va ruiner les Français
  246. Il faut rendre à la France sa prospérité pour qu’elle puisse être généreuse : Chiche, Monsieur le Président !
  247. Bill Gates parie sur le nucléaire
  248. Il y a pléthore de gaz et de pétrole ! Vous êtes au courant ?
  249. L’écologie politique fait pschitt
  250. L'imposture de l’éolien et du photovoltaïque
  251. Hourra ! L'ADEME promet 60% d’énergies renouvelables en 2060
  252. Monsieur le Président, un « citoyen nécessaire » vous pose une question de confiance
  253. Donnez-nous la parole !!
  254. Transition énergétique : la chèvre jaune et le chou vert
  255. Le grand mensonge de la Transition énergétique
  256. Energies renouvelables, propres ou… vertes ?
  257. La grande illusion de la transition écologique coûte (déjà) 50 milliards par an
  258. Eolien en mer : Macron a menti
  259. Y a t-il collusion entre Greenpeace et l'entreprise russe Gazprom ?
  260. Les dessous peu ragoutants de la transition énergétique : jaune devant, Macron derrière
  261. Pollution de l’air en France : 48 000 ou… 11 morts par an
  262. Renversant : les électeurs plébiscitent l'énergie nucléaire
  263. Energie et taxes : Macron marche sur la tête
  264. Le cœur du peuple interpelle la tête de la France
  265. L’écologie chinoise écrasera l’occident
  266. Première nucléaire en chine : le silence assourdissant des médias
  267. Prix des carburants à la hausse, passer à l’électrique ? Oui, mais il y a au moins trois « hics »
  268. Energies renouvelables : le chant des si… règne
  269. Madame Royal accuse et oublie son passé calamiteux de Ministre
  270. Le mirage ruineux du stockage massif d'électricité
  271. Electricité : 10 associations professionnelles européennes tirent la sonnette d’alarme
  272. Le GIEC persiste et signe : le nucléaire est l’avenir de l’humanité
  273. L’énergie de la houle. Une vague idée qui prend l’eau
  274. Energie : les termes "vert", "écologique" et" renouvelable" sont-ils interchangeables ?
  275. Macron champion "de la terre et du climat" : Wouahou !
  276. L'écologie rend fou !
  277. Quel serait le coût d’un « blackout » dans l’Union européenne ?
  278. Les centrales nucléaires américaines prolongées jusqu'à… 80 ans ?
  279. Tous unis pour sauver la planète
  280. Débat public sur l'énergie : le bal des dupes et des hypocrites
  281. Le Japon sur le chemin de l’hydrogène et… du nucléaire
  282. Le lobby le plus puissant dans les médias est écologiste !
  283. Electricité : 15 pays moins chers qu’en France ? De quoi parle-t-on ?
  284. Le mythe du foisonnement éolien en Europe
  285. Le stockage d'énergie "en béton" : une utopie de plus
  286. Les délires de nos « écolos» : ça ne s’arrange pas !
  287. Production électrique : tous les œufs seraient dans le même panier ?
  288. Le seuil de 50% d'électricité nucléaire est sans fondement
  289. Le mythe du stockage par hydrogène
  290. Fessenheim : c'est Iphigénie qu'on sacrifie
  291. La transition électrique va coûter cher aux Français
  292. Le gaz augmente de 7,45 % au 1er juillet : vive la transition énergétique
  293. Les Verts ne sont plus anti-nucléaires en Finlande
  294. Si l'énergie nucléaire est si sûre, pourquoi en avons-nous si peur ?
  295. Energie : la guerre asymétrique entre le dogme et la raison
  296. Energie : le suicide collectif européen
  297. Le fiasco de l'Europe électrique
  298. L’hydrogène, cet hallucinogène
  299. L'impasse de la transition énergétique européenne
  300. Nicolas Hulot : sous l'écologiste, le dictateur

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