Énergies renouvelables : la folle fuite en avant !
Par Bernard Durand* et Michel Gay
Les pouvoirs publics et les principaux médias s’acharnent à « vendre » aux Français, grâce à une publicité massive, de l’électricité produite par des éoliennes et des panneaux photovoltaïques (PV). Cette électricité est qualifiée d’« intermittente » parce que la puissance électrique ainsi fournie fluctue beaucoup et sans cesse, en outre de façon aléatoire au hasard des conditions météorologiques. Elle est aussi qualifiée de renouvelable parce qu’elle pourra être produite tant que le vent soufflera et que le soleil brillera.
Développer massivement ces électricités renouvelables intermittentes (EnRI) dans notre pays serait, selon nos dirigeants et nos médias, une ardente obligation. Car elles seraient un passage obligé pour lutter efficacement contre le réchauffement climatique et pour fournir indéfiniment une électricité abondante, bon marché, et respectueuse de l’environnement.
Ces prétendues qualités justifieraient la folle fuite en avant prévue par la troisième Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE3) couvrant la période de 2025 à 2035.
Un développement absurde ?
Le prix de l’électricité a augmenté considérablement au fur et à mesure du développement de ces EnRI depuis le Grenelle de l’Environnement de 2007, grignotant ainsi le pouvoir d’achat des ménages et la compétitivité de notre industrie.
N’y aurait-il pas là une relation de cause à effet ?
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